INTRODUCTION
Contours est une revue bilingue publiée annuellement par des étudiantes de la faculté de droit de McGill. Nous sommes heureuses de vous inviter à en lire la quatrième édition.
Ayant grandi dans un monde où les petites filles doivent se tenir bien sages, nous avons appris que seuls les garçons pouvaient s’exprimer avec passion et déborder d’énergie. Il nous fallait rentrer dans un moule formé par des stéréotypes persistants sur ce que devait être notre comportement. Ayant résisté aux carcans du moule, nous nous sommes affirmées dans notre différence. Nous avons créé notre propre moule avec nos propres règles. Avec Contours, nous encourageons les femmes à prendre leur place. Nous luttons pour que nos voix soient entendues. Nous voulons donner aux femmes le pouvoir de s’affirmer. Ce désir d’unir nos voix et d’être écoutées qu’est né Contours : Voix de femmes en droit.
Since its inception in 2012, the fundamental idea of Contours has stayed the same: it still maps and shapes the contours of debates, concerns, and aspirations around the intersection of women and the law. It is a space for all self-identified women to share their stories, and for everyone to discover the plurality of our experiences.
Cette année encore, nous avons invité les femmes de la faculté de droit à partager leurs réflexions sur ce qui les touche, les fâche, les intéresse et les inspire. L’engouement toujours grandissant que suscite la revue nous confirme l’importance d’un tel projet. En 2015, près de 60% des personnes admises à la faculté de droit de McGill étaient des femmes. Pourtant, les conversations, les revues, les plans de cours et les cabinets restent encore aujourd’hui dominés par des hommes. Notre engagement auprès de Contours est notre façon à nous de nous rendre visibles pour transformer le milieu juridique. Contours est notre point de départ pour aspirer à mieux de nos milieux académique et professionnel.
We believe in the power of personal narratives to shape collective knowledge. We know that sharing is an act of courage and we are grateful to our authors for revealing new facets and perspectives on women’s complex relationship with the law.